Ce jeudi 25 juillet, Vincent Delahaye, Sénateur, Vice-Président du Sénat, rendait visite à notre commune en compagnie de plusieurs maires voisins.
Très intéressé par l’activité du village et les services offerts à la population. Il débuta par la visite de la Mairie et de la M.S.A.P. puis la maison de Santé, le Rurapôle, un tour du village lui permit d’apprécier la diversité des commerces.
Comme beaucoup de visiteurs, le Sénateur fut impressionné par le dynamisme de notre village.
Yves GAUCHER
Yves Gaucher – Vincent Delahaye entourés de Mr le Président de la CAESE, de Conseillers Départementaux, Maires et Conseillers Municipaux
Mercredi 10 juillet Estérina Froger a fêté ses 100 ans. Elle fut toute sa vie professionnelle volailleuse rue Pasteur. A cette époque, Saclas comptait 5 commerçants qui ramassaient les oeufs, les volailles, les lapins et autres produits de la Beauce pour conditionner et les vendre sur les marchés.
Maman de Jean-Pierre et Annie, notre conseillère municipale, elle est pensionnaire à la maison de retraite de Méréville où j’ai eu le plaisir de lui fêter cet anniversaire mémorable avec sa famille, en possession de toutes ses facultés,
Je lui souhaite de rester parmi nous le plus longtemps possible.
Yves GAUCHER
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Lu pour vous par Gewa THOQUET
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil en France. Le président Macron, voyant que le peuple commençait à se soulever, a invité tous les Français à s'exprimer librement sur leurs inquiétudes et à proposer des remèdes. La consultation qui vient de s'achever a engendré une multitude de cahiers de doléances, de courriers et de comptes rendus de débats qui doivent maintenant être exploités pour le bien des citoyens.
Pour les Français ce n'est pas la première fois qu'on leur demande de s'exprimer au sujet de leur mal-être. Pensons aux états généraux que le roi Louis XVI a appelé de ses voeux en 1789 et qui ont produit dans chaque ville jusqu'au plus petit village du royaume des cahiers de doléances remplis des revendications du peuple.
Dans les cahiers des doléances des Saclasiens du 6 mars 1789, 14 points sont soulevés, dont :
"Art. 1 Les habitants de la paroisse de Saclas seigneurie des religieuses Célestins de Marcoussis ; se plaignent que depuis 3 ans, que la chasse de ladite terre et seigneurie, est en conservation il s’est amassé une telle quantité de gibier de toute espèce ; que leurs grains chaque année, sont pillés, mangés ravagés ; tellement que par cet abus d’une quantité de gibier invincible ils souffrent une perte considérable dans leurs ensemencements et par suite dans leur récolte.
Art. 2 ... le lit de la rivière qui traverse leur paroisse est pour ainsi dire comblée en beaucoup d’endroits et qui fait refluer les eaux par tous leurs héritages mêmes dans leurs maisons, reflux qui perd leurs héritages qui péri, ses arbres à fruits dans leurs jardins ; les exposent à des inondations, rend leurs habitations malsaines et des plus incommode
Art. 3 Qu’il existe 2 ponts dans l’enceinte de leur paroisse... qui périssent de vétusté, venant à manquer comme il y a lieu à craindre ; ses voies n’étant plus praticable il sera impossible au public de pouvoir communiquer à Estampes et à Paris... "
Art. 5 Qu’ils sont chargé de taille et autre imposition dont la répartition n’a jamais exactement faite ; que d’ailleurs ils sont forcés sans ménagement à payer ses impositions, dans le coeur de chaque année, tandis que dans les généralités voisines de la leur, telle qu’Orléans, les habitants ont 18 mois et même 2 ans, pour payer..."
Art. 6. Qu’il serait du bien de l’état, du général et du particulier, qu’il n’y eut qu’une sorte ou tout au plus deux d’impositions qui sous une nouvelle forme dénomination renfermerait à peu près tous ce qu’on peut payer, pour le prix d’un seul...
Art. 7. Qu’il y’a tant d’inégalité entre les mêmes sujets du Roy dans la perception de tous ses différents droits (impôts), qu’il est des pays qui en payent très peu, d’autre qui n’en payent point et enfin d’autres qui en payent très gros, inégalité qui offre l’arbitraire le plus abusif des fermiers et de leurs commis...
Art. 10 Pour le bien de la culture en général le champart (prélèvement annuel sur les récoltes effectué par le seigneur) que perçoivent beaucoup de seigneurs, qui est un droit qui tient encore à l’esclavage et qui souvent n’est jamais prouvé par les titres constitutifs puisqu'il n’est pas libre au cultivateur qui en est tenu d’enlever son grain quand il lui plait et qu’au contraire il lui faut la liberté du seigneur de ses commis receveurs ou préposés, qui ne se pressent souvent d’aller champarter que quand ils ont fait pour eux même...
Art. 14. Qu’il serait du bien général, qu’en France il eut aucune banalité (droit seigneurial emportant monopole sur la mouture des grains, la cuisson du pain, le pressurage des raisins) ...
Toutes lesquelles doléances, suppliques, plaintes et remontrances, Messieurs les députés de l’assemblée du baillage d’Estampes sont suppliés d’inscrire en leur cahier pour être présentés aux Etats généraux à Versailles.
Fait et arrêté en l’assemblée des habitants le 6.3.1789 :
M- Retourne L Baudry Germain Girard Louis Bonneau Deslandres Paul Barrelle Louis Deshaye Pierre Corsin Etienne Huchot L Charpentier Louis Baudry (meunier moulin d’Ahaut) Germain Allimonnier (bourrelier) Pierre Perou Germain Bouroche Dupond Pierre girard G Marcille L. Chevallier Babault (notaire) Pineau de Villeneuve
Nous rappelons à nos fidèles lecteurs que la
Vie Saclasienne ne paraît pas en août,
Nous nous retrouverons à la rentrée.
Merci de communiquer exceptionnellement vos
articles avant le 15 août
Très bonnes vacances à tous
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